Alors qu’il s’apprête à faire son grand retour en Formule 1 avec Renault la saison prochaine, Fernando Alonso est revenu avec nostalgie sur sa carrière.
L’Espagnol compte aujourd’hui 32 victoires en Formule 1 tandis que son ancien coéquipier, Lewis Hamilton, en compte déjà 90 et est sur le point d’égaler le record établi par Michael Schumacher.
Alonso aurait pu avoir une carrière quasi-similaire à celle du Britannique s’il n’avait pas pris la décision de quitter McLaren en 2007 ou encore s’il n’avait pas refusé de rejoindre Red Bull en 2009.
Pour la petite anecdote, l’année suivante, Sebastian Vettel remportait le premier de ses quatre titres de champion du monde de Formule 1.
Malgré cela, le double champion du monde préfère relativiser la situation, estimant qu’en F1, il faut toujours avoir ce petit coup de pouce du destin.
Quand Red Bull a remporté quatre titres d’affilée, je pense qu’il était difficile pour moi et pour tout le monde d’imaginer qu’une société fabriquant des boissons énergisantes pouvait dominer le championnat de F1 pendant quatre années d’affilée contre des géants comme Ferrari, McLaren et Mercedes.
C’était donc un coup de chance pour Vettel, mais il a quand même bien eu quatre titres de champion du monde avec eux.
Lorsque j’étais chez Renault, personne ne pensait que l’on aurait pu remporter deux titres face à Ferrari avec Schumacher et McLaren avec Raikkonen, mais nous l’avons fait à deux reprises et nous avons eu la chance d’être là au bon moment.
Il faut toujours ce petit coup de pouce. Même chose pour Hamilton lorsqu’il est allé chez Mercedes, cette décision a été accueillie avec beaucoup de critiques parce que l’équipe n’était pas sur la montante à cette époque.
Mais aujourd’hui lorsque vous pilotez une Mercedes, vous êtes pratiquement sûr de gagner.
Il a donc pris la bonne décision et au bon moment. En F1, c’est comme ça, parfois les résultats sont au rendez-vous, parfois, ils ne le sont pas.
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