Arrivé à Maranello en 2015, Sebastian Vettel était considéré comme une sorte messie, celui qui allait porter la scuderia au firmament.
6 saisons plus tard, et 2 championnats ratés face à Lewis Hamilton à cause de multiples erreurs, la tendance s’est totalement inversée.
C’est en champion déchu qu’il s’en ira vers Aston Martin pour un énième challenge.
Le point de départ de sa chute a été le chamboulement créé par le décès de Sergio Marchionne.
Un nouvel état-major a vu le jour, composé de Louis Camilleri et surtout de John Elkann, à qui l’on doit la venue de Charles Leclerc chez Ferrari.
S’en est suivi le remplacement de Maurizio Arrivabene par Mattia Binotto.
Le couperet final a été la mise en lumière de Charles Leclerc en 2019.
Pour sa première année chez les rouges, et à voiture égale, le Monégasque a fait preuve d’un talent indéniable.
Avec 2 victoires et 10 podiums, il terminera la saison devant Sebastian Vettel.
Ferrari avait dès lors, trouvé son nouveau champion.
Au final, comme son prédécesseur, Fernando Alonso, le quadruple champion du monde quitte la scuderia avec un arrière-goût d’inachevé.
Jacques Villeneuve, consultant pour Canal+, estime que le seul côté positif à tout cela, est la somme que Ferrari devra lui verser comme émolument, environ 30 millions d’euros. (Voir les salaires des pilotes de Formule 1 en 2020)
Jacques Villeneuve :
Vettel a connu une année très difficile, un vrai tourment. Maintenant, il est heureux de pouvoir rentrer chez lui, se reposer et penser à la saison prochaine.
Vettel a tout fait pour Ferrari, mais en retour, l’équipe a décidé de se tourner vers Leclerc.
Jusqu’à l’année dernière, Sebastian était un héros chez Ferrari. Il est celui qui a aidé l’équipe à avancer.
Depuis 2019, tout le monde travaille pour Leclerc. Même la voiture a été construite pour lui.
Sebastian a fait trop d’erreurs par le passé, mais cette année, le principal problème a été l’équipe et la voiture.
Mais je pense que le chiffre affiché sur son compte bancaire devrait le consoler.
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