Un gros point de discussion a émergé du paddock ce week-end. La carrière de Brendon Hartley en F1 est-elle compromise ?
En 2008, Hartley était l’une des propriétés les plus en vogue de la Formule 1. Il avait le soutien de Red Bull, et avait même presque faillit signer avec Toro rosso en 2009, mais une série de mauvaises performances et son manque d’expérience ont joués contre lui.
Presque dix ans plus tard, fort de ses deux titres mondiaux en championnat du monde d’endurance et de sa victoire au Mans en 2017, le Néo-Zélandais toujours soutenu par Red Bull a pu intégrer Toro rosso aux cotés de Pierre Gasly afin de remplacer Daniil Kvyat.
Certains reprochent à son style de pilotage de ne pas être adapté aux voitures de Formule 1 de nouvelle génération. De son propre aveu, il dit réapprendre à conduire avec son pied droit.
Samedi, lors de la troisième séance d’essais libres du Grand Prix d’Espagne, la situation s’est détériorée pour lui après sa violente sortie de piste au virage numéro 9, sa voiture n’a pu être réparée à temps pour les qualifications.
Les rumeurs disent que Toro Rosso commence à perdre patience avec lui, car enclin à de mauvais résultats. Avant l’accident d’hier, il était entré en collision avec son coéquipier en Chine, ce n’était pas de ça faute il faut l’avouer, mais couplé à cela des erreurs de pilotage récurrentes. L’équipe Toro Rosso à l’aide de la télémétrie n’a constaté aucun signe d’amélioration réelle depuis le début de la saison.
La filière de pilotes juniors de Red Bull étant à sec, l’option, Pascal Wehrlein, est à nouveau envisagé. Affaire à suivre.
F1news