Ferrari a menacé de multiples fois de quitter la Formule 1 si la réglementation prévue pour le championnat 2021 ne leur convenait pas, mais les nouveaux propriétaires de la F1 ne l’entendent pas de cette oreille.
Alan Gow, membre du groupe Motorsport Show, y est allé de sa métaphore : “on ne peut pas demander à des singes de diriger un zoo”, en faisant référence à la pression mise par Ferrari sur Liberty Media.
Le plan d’action de Liberty Media pour l’avenir du championnat comprend des règles plus simples pour le développement des moteurs. Le but est que ces derniers soient à terme moins chers et plus puissants que les moteurs turbos hybrides V6 actuels.
En plus des préoccupations concernant les moteurs, le président de Ferrari, Sergio Marchionne, a également exprimé des doutes sur le projet d’introduction d’un plafond budgétaire.
Interrogé sur la façon dont la F1 devrait gérer les menaces de Ferrari, Gow, a répondu :
laissez-les, aucune équipe n’est plus grande que le championnat.
La Formule 1 ne devrait pas être intimidée par les équipes.
Je pense que Ferrari a été construite autour de la Formule 1.
Pourquoi auraient-ils un intérêt à s’éloigner de tout cela ?
Gow a comparé la situation à Alfa Romeo qui voulait se retirer du championnat de Touring Car en 1994 suite à des essais aérodynamiques infructueux.
Les fabricants menacent de se retirer chaque année, ce qui est normal dans tous les championnats, je ne réagis pas à cela.
Dans les années 1990, lorsque Alfa Romeo a menacé de se retirer et que je suis allé ouvrir les portes du paddock le samedi soir pour les laisser sortir, ils sont revenus le lendemain.
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