Des rumeurs persistantes indiquent que Fernando Alonso a contacté Red Bull Racing à plusieurs reprises en vu d’un retour en Formule 1 l’an prochain.
Le seul obstacle qui pourrait l’empêcher d’atterrir au sein de l’écurie dirigée par Christian Horner, est bien évidemment le motoriste japonais, Honda, qui n’a toujours pas digéré les nombreuses critiques dirigées à son encontre par l’Espagnol lors de sa collaboration avec McLaren entre 2015 et 2018.
Néanmoins, les relations semblent s’être améliorées. On en veut pour preuve, le fait que le constructeur Nippon n’a visiblement mis aucun veto pour empêcher le double champion du monde de participer aux 500 miles d’Indianapolis avec Andretti Autosport cette année.
De son côté, Alonso, qui souhaite absolument enterrer la hache de guerre, a fait cette très intéressante déclaration :
Lorsque j’ai comparé le moteur Honda à un moteur de GP2, beaucoup de personnes en ont fait des montagnes avec cette histoire.
À l’époque j’étais énormément frustré, car le moteur n’était pas bon.
Je n’ai jamais dit cela devant les caméras de télévision ni en conférence de presse.
Il s’agissait d’une conversation privée avec mon ingénieur qui a été diffusée, et cela ne devait pas être rendu public.
Si un autre pilote avait dû se battre comme je l’ai fait à cette période, je n’ose imaginer ce qu’il aurait dit.
Maintenant que Honda gagne des courses, je reçois beaucoup de messages me disant que le moteur GP2 gagne et que je dois être triste.
Mais en fait, au contraire, je suis très content pour Honda et je leur souhaite de gagner encore plein de courses.
Un retour en 2021 avec Red Bull semble extrêmement compliqué, mais en Formule 1, tout est possible et une victoire d’Alonso motorisé par Honda à Indianapolis pourrait bien changer la donne.
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