Le patron de la scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a déclaré que son équipe souhaite avoir plus de clarté et de transparence de la part de la FIA concernant le verdict des commissaires sportifs au sujet de l’illégalité de la monoplace développée cette année par Racing Point.
Pourtant et comble de l’ironie, c’est un manque de clarté et de transparence qui a poussé la majorité des équipes de Formule 1 à faire pression sur la FIA afin de rendre public l’accord secret signé entre cette dernière et Ferrari en décembre 2019.
L’insistance de Ferrari n’est pas anodine puisqu’en mettant la pression sur la FIA, il y a beaucoup plus de chance que cette affaire aille beaucoup plus loin et de ce fait que Mercedes soit, à un moment donné, obligée de rendre des comptes.
Binotto a également déclaré ne pas vouloir circonscrire ce débat aux écopes de frein mais à la voiture tout entière en mettant l’accent sur le principe de protection de la propriété intellectuelle.
Mattia Binotto :
Ferrari étant partie prenante dans cette affaire, je ne veux pas entrer dans beaucoup de détails, ce ne serait pas approprié.
Néanmoins, je pense que des clarifications supplémentaires seront nécessaires. Je pense que la décision de la Cour d’appel internationale s’ouvrira en quelque sorte à une discussion plus large en ce concerne l’ensemble de la voiture et pas seulement les écopes de frein. Et c’est ce que nous recherchons vraiment.
C’est une question d’équité sportive. Il s’agit de protéger la propriété intellectuelle pour l’avenir. Si je regarde en arrière, je ne me souviens pas une seule fois où une équipe a copié précisément une voiture tout entière, du moins depuis que nous avons obtenu ce règlement en 2009.
Par conséquent, plus de clarté et de transparence seront nécessaires pour le bien du sport. Mais encore une fois, ce n’est pas à moi de juger et c’est pourquoi je pense que le rôle de la cour international sera important à cet égard.
F1 news