Carmen Jorda, ancienne pilote de développement chez Lotus et Renault, pense que les pilotes féminins sont plus susceptibles de réussir leur carrière en Formule E, car il y a moins d’exigences d’un point de vue physique par rapport à la Formule 1.
Jorda, qui a été nommée à la « Commission des femmes dans le sport automobile » milite pour un championnat du monde féminin et a déclaré à plusieurs reprises qu’elle ne pense pas que “les femmes puissent rivaliser avec les hommes”.
Après avoir fait une démonstration à bord d’une Formule E avant la course du week-end dernier à Mexico, Jorda a déclaré aux journalistes qu’il s’agissait d’un championnat dans lequel les femmes pourraient être performantes.
Lorsqu’on lui a demandé si elle pensait qu’une voiture de Formule E était plus facile à conduire pour une femme, elle répond :
Oui, je le pense, ce sont des voitures moins physiques qu’en Formule 1, notamment à cause de l’appui et de la direction assistée, alors oui, bien sûr.
Ce n’est pas à moi de décider ce qui est bon ou pas pour les femmes dans le sport automobile, mais de par mon expérience en Formule 1, je pense que les femmes sont capables de bons résultats dans ce type de championnat.
Nous devons considérer la Formule E comme un championnat de très haut niveau. La voiture que j’ai testée n’est pas une voiture super difficile à conduire, mais il y a tellement de choses différentes et Il faut apprendre à gérer plusieurs paramètres, c’est un sport de haut niveau. Quelques femmes sont déjà passées par la Formule E, alors pourquoi ne pas en avoir plus?
Je suis membre de la commission féminine de la FIA et il y a beaucoup d’autres femmes ici, notre objectif est d’impliquer plus de femmes dans le sport automobile, et pas seulement en tant que pilote car il y aussi des femmes qui sont ingénieures, il ne faut pas donner l’impression qu’il s’agit d’un sport uniquement dominé par des hommes.
L’élévation de Jorda à la commission de la FIA a été extrêmement controversée et critiquée par les pilotes de courses féminins, suggérant qu’une meilleure candidate aurait pu être choisie. En trois ans de course en GP3, la pilote espagnole n’a jamais réussi à se qualifier dans le top 20.
Simona de Silvestro a été la dernière femme à courir en Formule E en 2015. De plus nous n’avons plus vu de pilote féminin disputer un Grand Prix depuis plus de 40 ans, avec l’Italienne Lella Lombardi.
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