Le journal britannique, Le Daily Mail, a dévoilé dans un rapport d’enquête que Jean Todt, actuel président de la FIA, a admis, dans la lettre envoyée aux écuries membres du groupe de pression dirigé par Toto Wolff, avoir personnellement pris la décision de conclure un accord confidentiel avec la scuderia Ferrari concernant la légalité supposée de son moteur.
Cela va évidemment créer une énorme controverse puisqu’il y a en tout état de cause un conflit d’intérêts dans cette affaire, car l’objectivité et la neutralité de Jean Todt peuvent être remises en question étant donné qu’il a dirigé la Scudéria Ferrari durant de nombreuse années (entre 1993 et 2009).
Dans la lettre envoyée aux équipes, on peut y lire en autres, ces quelques lignes :
Dans cette affaire, trois options s’offraient à nous, soit nous décidions de clôturer l’affaire, soit nous la faisions porter devant le tribunal international, soit nous passions un accord.
Il est normal que cette décision incombe au président de la FIA, conformément aux règles judiciaires et disciplinaires de la FIA.
Le président a informé et consulté plusieurs autres officiels clés de la FIA ainsi que le PDG de la Formule 1 (Chase Carey), dans le but de parvenir à un consensus sur la meilleure façon de traiter cette affaire.
Il (Chase Carey) a sollicité et reçu des recommandations des équipes techniques, juridiques et financières de la FIA et a également pris conseil auprès d’un avocat externe expérimenté.
Il est néanmoins étonnant que Chase Carey, qui a lui aussi adressé une lettre aux 7 écuries plaignantes, décline toute responsabilité en indiquant qu’il n’a eu aucun rôle décisionnel dans cette affaire, et en expliquant qu’il a juste donné son accord pour que la FIA traite le sujet de manière autonome.
Il se pourrait, comme l’a sous-entendu Helmut Marko, que les plaignants décident de saisir un tribunal indépendant étant donné que Jean Todt a confirmé qu’il ne peut en aucune façon rendre public les détails de cet accord sans l’autorisation de Ferrari.
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