Comme nous vous le disions il y a quelques jours, la FIA a confirmé officiellement que, n’ayant pas été en mesure de prouver une quelconque infraction au règlement concernant le fonctionnement du groupe propulseur de Ferrari, elle s’est vue contrainte de conclure un accord avec cette dernière.
Il aura donc juste fallu que Toto Wolff mette un peu de pression pour obtenir plus de précisions sur cet accord.
Ce tour de force a renforcé aujourd’hui la rumeur qui l’enverrait à la présidence de la FIA.
Il y a quelques mois, l’actuel patron de Mercedes envisageait très sérieusement, de briguer le poste actuellement occupé par le Français, Jean Todt.
Ses ambitions avaient néanmoins été freinées par Ferrari qui a immédiatement décidé de mettre son véto, sans doute par crainte d’être désavantagé par rapport à son principal rival.
Mais, la tendance a l’air de s’être subitement inversée au vu de l’attitude de l’Autrichien envers la scuderia.
En effet, il a été surprenant de le voir monter au créneau seulement maintenant alors que la presse allemande a récemment dévoilé, qu’il faisait partie des patrons d’écurie qui étaient déjà au courant de cet accord depuis décembre 2019.
On comprend maintenant qu’il s’agit véritablement d’une stratégie ayant pour but d’affaiblir Ferrari qui n’aura désormais plus assez de crédibilité pour mettre son véto sur sa candidature à la présidence de la FIA.
Il ne serait donc pas étonnant de le voir se présenter face à Jean Todt lors des prochaines élections prévues en 2021.
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