Le nouveau projet de réforme de la Formule 1 à été présenté vendredi dernier aux différentes écuries par Liberty Média.
Aucun aspect de la compétition ne sera épargné par ce projet ambitieux visant à rendre la Formule 1 plus populaire et plus lucrative.
Liberty Media, détenteur des droits commerciaux de la Formule 1, subit actuellement des pressions financières depuis l’acquisition de la société Formula One Group il y a quinze mois,
De ce fait la part des bénéfices allouée aux équipes chaque année à diminuée d’environ 10%.
Les raisons en sont multiples : annulation d’événements, report des extensions de contrat de télévision, etc.
Mais le principal facteur est la cotation en bourse au NASDAQ (sous le nom de Liberty Media Formula One Series C). Depuis le mois d’octobre de l’année dernière, le prix de l’action a chuté de 40,73 $ à 29,41 $, soit une baisse de 25%.
En tant qu’entreprise publique, Liberty Media a besoin de garder ses actionnaires et pour ce faire :
il faudrait que le groupe augmente ses revenus de manière significative (ce qui sera difficile compte tenu de la pérennité des contrats avec les promoteurs et les diffuseurs de la F1), réduire les paiements des équipes d’environ 60 pourcents (irréaliste, car beaucoup de grosses écuries dont Ferrari quitteraient le navire), ou bien, faire une combinaison des deux propositions mentionnées précédemment.
Cette présentation a été faite au centre de conférence Oasis du circuit international de Bahreïn vendredi matin, avec Chase Carey, PDG de Liberty Media, qui a présenté les éléments d’un point de vue commercial et Ross Brawn, directeur sportif et technique de la Formule 1, qui a développé toute la partie sportive du projet. Le secrétaire général de la FIA, Peter Bayer, a contribué aux questions ayant un lien avec la réglementation.
Étaient présents lors de cette réunion: Mercedes (Niki Lauda, Toto Wolff), Ferrari (Maurizio Arrivabene), Red Bull Racing (Christian Horner, Helmut Marko), Force India (Robert Fernley, Otmar Szafnauer), Williams (Claire Williams) , Renault (Cyril Abiteboul), Toro Rosso (Franz Tost), Haas (Guenther Steiner), McLaren (Cheikh Mohammed bin Essa Al Khalifa, Zak Brown) et Sauber (Frédéric Vasseur).
Liberty Media a défini cinq piliers qu’elle compte développer afin d’ assurer à la Formule 1 un développement plus sain et durable. Le groupe souhaite également une ratification des accords concorde d’ici 2020. Chase Carey a tout de même émis l’hypothèse de supprimer ces accords afin de mettre en place un nouveau modèle de partenariat.
Le 5 piliers défini par Liberty Media :
• Concurrence, action, imprévisibilité
• Leadership technologique
• Développement plus sain et durable afin de créer des valeurs de franchise pour les équipes
• Règles et règlements simples – course sans pénalités et les pilotes sans technologie
• Une gouvernance simple, honnête et transparente qui assure l’égalité
D’un point de vue sportif, il est intéressant de constater que Lyberty Media voudrait en quelque sorte revenir à ce qui se faisait dans le temps, pilotes quasi-autonomes, pouvant se livrer à des combats virils en piste, à l’instar de ce l’on voyait au temps de Senna, prost ou même schumacher.
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