Jacques Villeneuve, toujours à contre-courant, surtout lorsqu’il s’agit de Lewis Hamilton, a suggéré que ce dernier devrait être également considéré comme responsable de ce fameux accident survenu lors du récent Grand Prix d’Italie.
Dans un sens, il n’a pas totalement tort vu que les deux pilotes auraient dû y mettre du leur dans ce cas de figure.
Mais, au regard de ce qu’il s’était passé en tout début de Grand Prix (Hamilton avait préféré sortir des limites de la piste pour éviter l’accrochage), Max Verstappen aurait pu en faire autant 26 tours plus tard.
Tout comme Fernando Alonso, on constate qu’il y a clairement un manque d’impartialité de la part du champion du monde 98 envers le Britannique.
Extrait de l’interview de Jacques Villeneuve.
Vous ne pouvez pas punir l’un d’entre eux pour avoir fait quelque chose intentionnellement alors que le contact a commencé bien avant que la manœuvre ait pu devenir intentionnelle.
Ils lui ont donné la pénalité uniquement parce que la roue de la Red Bull a fini sur la tête d’Hamilton !
Ils ont dit qu’ils ne jugeraient pas la conséquence, mais c’est ce qu’ils ont fait…
Verstappen a peut-être été trop agressif mais Hamilton aurait également pu lui laisser dix centimètres de plus.
Malgré cet enchaînement d’incidents entre les deux hommes, Villeneuve estime que cette rivalité n’en est pas encore au niveau de celle qui a opposé Alain Prost et Ayrton Senna dans les années 80. Elle pourrait malgré tout s’intensifier d’ici la fin de la saison.
C’est un combat, mais ce sont des gladiateurs. Ils ne sont pas trop agressifs, ils veulent juste se battre l’un contre l’autre.
Ils se battent tous les deux pour le championnat du monde, et aucun d’entre eux ne veut être derrière l’autre.
Ce n’est pas comme Senna et Prost. Leur rivalité avait dépassé les limites de la haine et de la volonté de se salir.
Est-ce que c’est comme ça avec Hamilton et Verstappen ?
Non. J’espère voir plus de batailles qui ne finissent pas dans le mur, même si cela va probablement encore arriver.
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