Renault a donné jusqu’à fin mai à Red Bull pour la signature d’un nouvel accord de motorisation, car l’écurie française doit valider des commandes de pièces auprès de ses fournisseurs avant la fin du mois.
Red Bull s’interroge sur la poursuite de son partenariat avec Renault en 2019 ou sur un accord avec Honda.
La FIA a imposé le 15 mai comme date limite pour s’engager avec un fournisseur de moteurs.
Il y a néanmoins une flexibilité à cette échéance et Red Bull veut attendre pour pouvoir juger les progrès de Honda par rapport à ceux de Renault, les deux constructeurs prévoyant des mises à niveau pour le Grand Prix du Canada à la mi-juin.
Cyril Abiteboul insiste sur le fait que son entreprise ne peut s’engager à attendre au-delà de fin mai pour que Red Bull prenne sa décision.
L’année dernière, nous avons pu procéder à un changement tardif parce que c’était simplement un échange entre deux équipes clientes.
Nous ne changions pas le nombre de clients donc, nous n’avions pas besoin de changer les quantités de pièces à commander.
Au-delà de cette date, je ne serai plus en mesure de garantir la disponibilité d’un moteur Renault à Red Bull Racing, c’est aussi simple que cela.
Abiteboul a expliqué qu’il était normalement nécessaire de conclure des accords avec les fournisseurs sur des pièces ayant des délais très longs de production et d’acheminement entre le 15 et le 30 mai.
Nous avons discuté avec nos fournisseurs afin de retarder l’échéance habituelle, mais nous ne pourrons pas reporter cette date indéfiniment.
Si Red Bull venait à signer avec Honda, Renault envisagerait de se retirer de la Formule 1 en tant qu’équipe tout en proposant encore ses services en tant que motoriste.
F1 news