Hamilton et Vettel sur les traces de Fangio, Red Bull et McLaren en embuscade, on ne pouvait rêver meilleur scénario pour ce début de saison.
2017 a été marqué par le retour de Ferrari au plus haut niveau. Mais la Scuderia, en manque de fiabilité en fin de saison, n’est pas parvenue à détrôner Mercedes. 2018 s’annonce comme une revanche pour Sebastian Vettel, avec un enjeu supplémentaire pour lui, tout comme pour Lewis Hamilton. Ces deux-la peuvent égaler les cinq titres mondiaux de l’Argentin Juan Manuel Fangio. Reste à savoir si leurs coéquipiers respectifs ainsi que les pilotes Red Bull pourront jouer les trublions dans cette bataille.
Un peu de statistique.
Les chiffres sont largement en faveur de Mercedes, depuis l’adoption du moteur V6 turbo hybride en 2014, presque 80% des Grand Prix ont été remportés par Mercedes (63 sur 79).
Ferrari et Red Bull sont les deux seules autres équipes à avoir gagné un Grand Prix durant cette période.
Red Bull a une bonne carte à jouer cette année.
Lewis Hamilton estime que la RB14 est la plus rapide en ce moment :
L’an dernier, il y avait un grand écart entre les équipes en début de saison et ça s’est resserré au fur et à mesure. Je pense que cette année, les écarts seront plus proche d’entrée de jeu.
En écoutant les déclarations de Christian Horner, on sent que la confiance règne au seins de l’écurie Autrichienne:
Mercedes et Ferrari ont peur de Red Bull, plus que de n’importe quelle autre équipe parce qu’elles connaissent la puissance et la capacité dont nous faisons preuve.
Le seul point obscur pour Red Bull sera de savoir si le moteur Renault aura un niveau de performance suffisant par rapport à Mercedes.
Halo et réglementation des moteurs.
Cette saison, il faudra s’habituer au halo de sécurité, le système de protection frontal du cockpit rendu obligatoire par la FIA.
Ce dispositif, censé protéger la tête des pilotes en cas de choc avec un objet propulsé dans les airs, ne fait l’unanimité ni dans le paddock ni chez les fans, et ce, à cause de son aspect “peu esthétique”. Mais en regardant la vidéo ci-dessous, on est forcé d’admettre qu’il peut sauver des vies.
Le changement réglementaire le plus important cette année sera la réglementation des groupes propulseurs: les écuries sont désormais limitées à trois moteurs par monoplace à partir de cette année, contre quatre l’an dernier (pour plus de précision sur le sujet cliquez ici). La fiabilité sera donc plus que jamais cruciale, à défaut de quoi les pénalités seront légion sur les grilles de départ.
Une F1 à l’américaine.
Aux commandes de la F1 depuis janvier 2017, le groupe américain Liberty Media veut redynamiser la Formule 1, afin de fidéliser le jeune public, et ce, en entrant dans l’ère du numérique (accord avec Snapchat, compétition de e-sport…) et en privilégiant les spectacles de rue (comme par exemple le “road show” à Londres l’an passé, ou encore la mise en scène façon combat de boxe au Grand Prix des États Unis).
En 2018, ils ont encore franchi un nouveau cap en lançant un service de télévision à la demande sur internet. Lyberty Media sait aussi rompre avec “les traditions”, car dorénavant les «grid girls» ne seront plus présentes sur les circuits.
Cela ne correspond pas aux valeurs défendues par la marque et est clairement en contradiction avec les valeurs sociétales actuelles.
Déclaration d’un porte-parole de Liberty Media
F1 news